Books are still added to the database

we apologize for any inconvenience caused by titles and descriptions not showing correctly

urls are also being prepared

any requested book url will be given the priority

Thank you for your understanding



pages: 6, views: 186

Read Online

Probl`emes de Math´ematiques Un op´erateur de d´erivation partielle ´Enonc´e Un op´erateur de d´erivation partielle Notations Ω est le sous-ensemble de R2 d´efini par : (x, y) ∈ Ω ⇔ 0 < y < x. E est l’ensemble des applications de classe C∞ sur Ω et `a valeurs r´eelles. Pour tout f de E, on note T(f) l’application : (x, y) �→ x∂f ∂y (x, y) + y∂f ∂x(x, y). Il est clair qu’on d´efinit ainsi un endomorphisme T de E. Pour tout k de N∗, on note T k = T ◦ T ◦ · · · ◦ T (k fois). Pour simplifier, on pourra noter T kf plutˆot que T k(f). Par convention, T 0 est l’identit´e de E. Permi`ere partie 1. Pour tout (p, q) de N2, soit fp,q d´efinie sur R2 par fp,q(x, y) = xpyq. (a) Pour tout (j, k) de N2, calculer ∂j+kfp,q ∂xj ∂yk . [ S ] (b) Montrer que la famille des fp,q, quand (p, q) parcourt N2, est libre. Dans toute la suite, on note P le sous-espace de E engendr´e par cette famille. [ S ] (c) Pour tout n de N, on note Pn le sous-espace vectoriel de P engendr´e par les appli- cations fp,q telles que p + q ≤ n. Calculer la dimension de Pn et en donner une base. [ S ] 2. Soit f un ´el´ement non nul de E, et soit λ un r´eel, tels que Tf = λf. (a) Ecrire la relation v´erifi´ee par g d´efinie sur Ω par g(x, y) = (x + y)−λf(x, y). [ S ] (b) Montrer que le changement de variable � u = x2 − y2 v = y r´ealise un C∞-diff´eomorphisme de Ω sur un ouvert U de R2 `a pr´eciser. [ S ] (c) Avec ce changement de variables, montrer qu’il existe une application ϕ : R+∗ → R, de classe C∞, telle que f(x, y) = (x + y)λ ϕ(x2 − y2) pour tout (x, y) de Ω. [ S ] 3. (a) Pour tout n de N, montrer que Pn est stable par T. Montrer que P est stable par T. A-t-on l’´egalit´e T(P) = P ? [ S ] (b) Pour tout (p, q) de N2, et tout (x, y) de R2, on pose hp,q(x, y) = fp,q(x + y, x − y). Montrer que les hp,q forment une base de P. [ S ] (c) Pour tout (p, q) de N2, montrer qu’il existe un r´eel λp,q tel que T(hp,q) = λp,q hp,q. [ S ] 4. R´esoudre l’´equation 2 T 4f − T 3f − 6 T 2f − Tf + 2f = 0 dans P. Indication : factoriser A = 2x4 − x3 − 6x2 − x + 2, et ´ecrire f sur la base des hp,q. [ S ] Page 1 Jean-Michel Ferrard www.klubprepa.net c⃝EduKlub S.A. Tous droits de l’auteur des œuvres r´eserv´es. Sauf autorisation, la reproduction ainsi que toute utilisation des œuvres autre que la consultation individuelle et priv´ee sont interdites.
Read Online